La petite nouvelle de la semaine
UNE MICRO-NOUVELLE, UN MINI-RECIT, UNE POESIE, UNE ANECDOTE, UN SOUVENIR…
CINQ LIGNES DE DIX MOTS MAXIMUM.
Envoyez-nous vos écrits sur ZXJpYy5hbGJlcnRAaHV5LmJl et ils seront publiés !
Voici l'image de la semaine :
Texte de Eric :
Ils sont là, dans le bois juste derrière chez moi.
Je les entends fureter, leur pattes écrasant les feuilles mortes.
Ebahi devant la réalité de la nature sauvage, j'observe.
Ils sont encore petits mais ils vont grandir...
Qu'adviendra-t-il quand ils commenceront à poser problème à certains ?
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la semaine dernière :
Texte de TELEDOG :
Voler ?, oui bof…
Ce sentiment de liberté ne m’intéresse pas en particulier…
Voir le monde de là-haut non plus…
C’est juste prendre de l’altitude…
Et fienter sur ceux qui m’empêchent d’aller plus haut.
Texte de Nadine DAMIT :
A TIRE D'AILES
Je suis cette femme qui au lever du jour accueille.
Les oiseaux avec beaucoup d'amour, moineaux, étourneaux, hirondelles tournoyants , volants.
A tire d'ailes vers moi, bras levés, j'accueille tendrement.
Dans ce ciel immense lumineux, doré ,apaisant; m'apportant la paix.
Je suis heureuse de propager cette paix dans le monde.
Texte de Eric :
AU REVOIR, LA -HAUT
Chaque oiseau qui s’envole recèle une âme disparue.
Père, mère, grands-parents, amis, connaissances, tous dans un monde meilleur.
Envolez-vous, chers miens, je vous rejoindrai un jour.
Jour si loin, si proche, nul ne décide vraiment.
Nous venons, nous partons, nous sommes une poussière de ciel.
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de Anonyme
Echange standard
Un gars patiente sous une fenêtre qui finalement s'ouvre.
Il tend une canette qui dissimule du flouze collé dessus.
Son hôte fait mine d'y boire, empoche, colle un pacson.
Le gars reprend sa boîte : le deal est fait.
Ca se passe dans ma rue, en pleine journée. Pathétique
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de TELEDOG
Vengeance.
Trafic d’êtres humains, revente d’armes, fraude fiscal, escroquerie…
Je travaillais pour des gros bonnets, des gens bien fréquentables.
Ces personnalités voulaient assurer un avenir radieux à leurs progénitures.
Puis mes gentils patrons m’ont trahis, vendus aux autorités.
Aujourd’hui, je vends de la mauvaise poudre à leurs gosses.
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il y a deux semaines :
Premier texte, présenté par TELEDOG
Jamais assez.
Au niveau du sol, il n’y a rien.
Que des incapables, des zéros.
Plus ça grimpe, plus il y a de la maîtrise.
Et puis tout là-haut, il y a moi.
Moi, qui rêve d’aller encore plus haut.
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Deuxième texte, proposé par Eric
La nouvelle Babel
Les hommes ont voulu construire la tour la plus haute.
Pour taquiner leur(s) Dieu(x) et les narguer, bande de fats !
Pour mieux communier, ont-ils argué, pétris d’hypocrisie !
Mais leurs semblables les plus pauvres restent en bas !
Désormais, Dieux et peuples sont inatteignables, la tour les sépare !